Airsoft
L’airsoft est un jeu utilisant des répliques d'armes à feu
propulsant à l'aide d'air comprimé ou de gaz pressurisé des billes en
matière plastique de 6 ou 8 mm d'un grammage variant entre 0.12 grammes et 0.46 grammes et pouvant être bio-dégradables.
Ces répliques d'arme sont appelées airsoft guns et étaient à l'origine conçues pour la collection ou le tir sur cible, des passionnés ont alors eu l'idée d'utiliser leurs airsoft guns
dans un sport d'équipe dont l'un des principaux enjeux est
l'élimination de l'équipe adverse. Tous les joueurs sont munis d'une
protection oculaire obligatoire et en l'absence de marque visible
laissée sur les joueurs par l'impact des billes adverses, la
comptabilisation des touches est dépendante de la sincérité du ou des
joueurs touchés.
Il existe de nombreuses règles du jeu, toutes ont pour origine un scénario établi entre les joueurs avant le début de la partie.
Interdiction des armes à feu au Japon
Au Japon, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la nouvelle constitution réglemente la détention des armes à feu pour la population civile suite au traité de paix imposé par les États-Unis.
La réglementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire
impossible d'avoir une arme à feu chez soi et encore moins une arme de
guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui
sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant
souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.
Or, il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyens ou par pénurie d'armes neutralisées.
À la fin des années 1960 apparaissent grâce à la firme Maruzen,
qui fut pionnière en la matière, des répliques d'armes coulées en
plastique totalement inertes, à usage de collection. Parfois ces
répliques étaient faites en résine et métal avec des parties
fonctionnelles à l'instar des vraies. Mais pour respecter la
législation, ces répliques d'armes ne pouvaient bien entendu pas tirer
de balles réelles.
Les problèmes des répliques à gaz
À leurs débuts, les airsoft guns étaient des lanceurs techniquement
contraignants. Le problème avec les premiers lanceurs automatiques
d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé.
Portées comme sac à dos elles étaient l'un des premiers freins au
réalisme et à la liberté du joueur mais offraient en contre partie une
autonomie conséquente. Il vint par la suite des bouteilles compactes de
type aérosol servant à remplir directement en gaz les chargeurs des
répliques (comme un briquet) mais ce système était contraignant car il
n'offrait pas une autonomie de jeu très grande, il fallait en effet
transporter sur soi une ou plusieurs bouteilles de gaz ou des capsules
de CO2
bruyantes. Il fallut attendre l'arrivée des premières répliques
électriques, aussi faciles à utiliser qu'une vraie arme, pour voir
l'airsoft se concrétiser
L'arrivée des répliques électriques
À partir de 1986, Tokyo Marui,
société japonaise alors spécialisée dans le modélisme bas de gamme, se
lance dans le secteur de l'airsoft en produisant des répliques d'armes
dites à ressort. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé
par un ressort mais il faudra attendre 1991 pour qu'un système
d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'une "gearbox"
naisse, il s'agit des premiers AEG. La facilité d'utilisation et
d'entretien de ce type de réplique est telle qu'elle devient au début
des années 90 le principal déclencheur du succès de l'activité airsoft.
L'un des fleurons de la marque sera la réplique du FAMAS français qui connaîtra immédiatement un franc succès. Suivent alors rapidement la gamme des M16A1 et M16 VN (Vietnâm), puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le H&K MP-5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de modèles de répliques1. En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le Hop-up.
Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la
vitesse de sortie de ces dernières. Le système s'appuie sur l’effet Magnus,
découvert par le physicien allemand Heinrich Gustav Magnus (1802-1870),
qui permet notamment d’expliquer les effets de balle dans les activités
sportives. Le système, grâce à une pièce de caoutchouc, permet d'exercer une friction sur la bille au moment de sa propulsion, la faisant tourner sur elle-même et tel un lift
au tennis permettant ainsi de la faire "voler". L'ensemble des
technologies développées par Tokyo Marui sont aujourd'hui à la base des
gammes d'AEG des autres constructeurs et l'innovation en la matière
reste encore pour une part significative de nationalité Japonaise, en
témoignent les nouvelles gammes "next gen' de la marque ou encore les
modèles "PTW" d'une marque concurrente : Systema.
Une réplique électrique appelé AEG ( Automatic Electric Gun) d'un MP5-SD5
Je crois que ces informations sont très intéressants et aussi il faut que tous les lisent.
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