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luni, 9 iunie 2014

Coco Chanel

Gabrielle Chanel, dite « Coco Chanel », née le 19 août 1883 à Saumur et morte le 10 janvier 1971, à Paris, est une créatrice de mode, modiste et grande couturière française célèbre pour ses créations de haute couture, ainsi que lesparfums portant son nom.
Elle est à l'origine de la Maison Chanel, « symbole de l'élégance française ».

Naissance d'un style : « la reine du genre pauvre »

Dès 1915, l'étoffe manquant, elle taille des robes de sport à partir des maillots de garçons-d'écurie en jersey, ces tricots de corps pour les soldats, qu'elle a depuis longtemps adoptés. Libérant le corps, abandonnant la taille, Chanel annonce cette « silhouette neuve » qui lui vaudra sa réputation. Pour s'y conformer, les femmes s'efforcent d'être« maigres comme Coco », qui, d'un coup de ciseaux libérateur, devient une des premières femmes aux cheveux courts à créer des vêtements simples et pratiques, dont l’esthétique s’inspire d'une vie dynamique et sportive qui aime jouer avec les codes féminins/masculins.
En 1916, elle utilise la belle et élégante Adrienne comme mannequin à Deauville, qui est alors un lieu de villégiature à la mode. Elle y promène aussi sa propre silhouette androgyne, testant ainsi sous les yeux d'aristocrates européennes encore très couvertes d'apparat et maintenues dans des corsets rigides ses nouvelles tenues qui contrastent par leur extrême simplicité et leur confort. La pénurie de tissus due à la Première Guerre mondiale, ainsi que le manque relatif de main-d'œuvre domestique ont créé de nouveaux besoins pour les femmes. Chanel, femme libre et active, perçoit ces besoins. Elle achète à Rodier des pièces entières d'un jersey utilisé à l'époque uniquement pour les sous-vêtements masculins, lance la marinière.
En 1918, immédiatement après la guerre, elle commence à édifier peu à peu l’une des maisons de couture les plus importantes de l’époque, elle emploie plus de 300 ouvrières, et rembourse enfin Boy Capel, refusant à jamais le statut de femme entretenue. La guerre terminée, Boy doit prendre femme, selon les règles de l'aristocratie anglaise. Coco en éprouve une insupportable humiliation. Mais, comme sa mère, elle accepte le pire au nom de l'amour. Elle aimera sincèrement Boy jusqu'à cette nuit du 22 décembre 1919 où, réveillée à 4 heures par un messager, on lui apprend qu'il s'est tué la veille au volant de son auto. « En perdant Capel, je perdais tout. » avouera-t-elle 50 ans plus tard.
Profondément affectée par la mort de son amant, afin de ne pas sombrer dans le chagrin à 38 ans, elle se raccroche à son travail comme une forcenée. Cette attitude sera payante, car le succès de ses modèles va grandissant et l'incite à développer encore sa maison.

L'Empire Chanel

Parallèlement, Chanel est la première couturière à lancer ses propres parfums. Avec l’aide de son parfumeur Ernest Beaux qui conçoit : N° 5 (1921), qui connaîtra une célébrité mondiale, mais aussi No22 (1922), Gardénia (1925), Bois des Îles (1926) et Cuir de Russie (1926). Pour diffuser internationalement son produit, Chanel fait appel à l'expérience commerciale des frères Pierre et Paul Wertheimer qui dès 1924 possèdent 70 % des parfums Chanel. Leurs descendants Alain et Gérard Wertheimer possèdent l'intégralité de la maison Chanel aujourd'hui.
Chanel saura s’adapter aux mutations des années 1930, au cours desquelles elle affrontera à la fois les revendications syndicales de ses ouvrières et l’étoile montante de laHaute Couture parisienne qu'était Elsa Schiaparelli. Privilégiant alors une silhouette plus épurée, Chanel présente notamment des robes du soir légères et transparentes en mousseline de soie, en tulle ou en laize de dentelle, le plus souvent dans des couleurs faussement neutres (blanc, noir ou beige), parfois brodées de perles ou de strass. Comportant une combinaison cousue à l’intérieur, la coupe très simple de ces robes permet à la femme du monde de s’habiller sans l’assistance d’une domestique. Un peu plus tard, elle crée les premières robes à balconnet, puis en 1937, le style « gitane ».
Féminine, Mademoiselle ne se déplaçait jamais sans ses perles et avait un goût très prononcé pour les bijoux. Dès 1924, elle ouvre donc son atelier de "bijoux fantaisie". Comme à son habitude, la créatrice sait s'entourer : Étienne de Beaumont puis le duc Fulco de Verdura contribuent au développement des bijoux de la maison.
Mais c'est en 1932 que Gabrielle Chanel défraie à nouveau la chronique. À la demande de la Guilde internationale du Diamant, Coco crée Bijoux de Diamants sa première collection de haute joaillerie. À l'honneur, les diamants sont montés sur platine, une extravagance que seule Coco peut se permettre après le krach de 1929.
En 1939, elle était alors à la tête d'une entreprise de 4 000 ouvrières qui fournissaient 28 000 commandes par an.


Citations

  • « Si vous êtes née sans ailes, ne faites rien pour les empêcher de pousser. »
  • « C'est la solitude qui m'a trempé le caractère, que j'ai mauvais, bronzé l'âme, que j'ai fière, et le corps, que j'ai solide. »
  • « C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. »
(propos que lui prête P.Morand dans "L'allure de Chanel", 1976)
  • « Si une femme est mal habillée, on remarque sa robe mais si elle est impeccablement vêtue, c'est elle que l'on remarque »
  • « Je ne fais pas la mode, je suis la mode. »
  • « J’ai rendu au corps des femmes sa liberté ; ce corps suait dans des habits de parade, sous les dentelles, les corsets, les dessous, le rembourrage. »
  • « Quand on me demande mon âge, je réponds : Après 50 ans, ça dépend des jours. »
  • « La mode passe, le style reste. »
  • « Chanel est d'abord un style. La mode se démode. Le style, jamais. »
  • « Avec les accessoires, le plus important c’est de toujours enlever le dernier que l’on a ajouté. »
  • « Une femme sans parfum est une femme sans avenir. »

Les Galeries Lafayette

Les Galeries Lafayette est un grand magasin de Paris situé boulevard Haussmann dans le neuvième arrondissement. En 2009, il a réalisé plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires, devançant Harrod's à Londres, Bloomingdale's à New York etIsetan à Tokyo. Il appartient à la branche Galeries Lafayette/Nouvelles Galeries du Groupe Galeries Lafayette.
Au cours de l'année 2009, les Galeries Lafayette ont reçu environ 25 millions de visiteurs, soit 100 000 clients quotidiens, sur une surface de vente de 70 000 m².
En 1893, Théophile Bader et Alphonse Kahn, deux cousins alsaciens, s'associent et reprennent un commerce de Nouveautés.
En 1894 ils ouvrent le magasin Les Galeries Lafayette à l'angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée-d'Antin, plus de quarante ans après Le Bon Marché. Le magasin est idéalement placé à proximité de l'Opéra Garnier, des grands boulevards et de la gare Saint-Lazare. Très vite, il attire les employées de bureaux et la petite et moyenne bourgeoisie.
En 1896, la société achète la totalité de l'immeuble du 1, rue La Fayette et, en 1903, les immeubles des 38, 40 et 42, boulevard Haussmann ainsi que le 15, rue de la Chaussée-d'Antin. Georges Chedanne puis Ferdinand Chanut sont chargés de l'agencement de ces nouvelles acquisitions. Le 8 octobre 1912 est inaugurée l'immense coupole Art nouveau : d'architecture circulaire, son point culminant est situé à 43 mètres du sol, ce dôme en verre est couronné par dix piliers de béton (Théophile Bader aimait à utiliser des matériaux très modernes pour l'époque, de même que du ciment armé aux étages. Les décors sont réalisés par des maîtres de l'école de Nancy :Édouard Schenck (faisceaux métalliques sculptés de motifs floraux), Jacques Grüber (vitraux néobyzantins) et Louis Majorelle (ferronnerie des balcons et escaliers à triple envolée).

En 1900, la marque Aux Galeries Lafayette est déposée.
En 1908, le premier magasin situé sur le boulevard Haussmann est ouvert.
En octobre 1912, le nouveau magasin est inauguré. Il est composé de 96 rayons, d'un salon de thé, d'une bibliothèque et d'un salon de coiffure. Il a cinq étages, des balcons et une grande coupole. Celle-ci, inspirée par le style byzantin, a 33 mètres de hauteur, est constituée de dix faisceaux de vitraux peints, enserrés dans une armature métallique richement sculptée de motifs floraux. Les balustres des étages inférieurs, ornées de feuillages, sont signées Louis Majorelle, à qui l'on doit également la rampe d'escalier. Selon les vœux de Théophile Bader, une lumière dorée, venant de la coupole, inonde le grand hall, avec son escalier d'honneur, et fait scintiller la marchandise. Au sommet du bâtiment, une terrasse permet de découvrir Paris et sa nouvelle Tour Eiffel. Les vitrines jouent un grand rôle dans cette mise en scène : elles doivent éveiller toutes les envies et tous les désirs. Tout est fait pour que le client se sente bien et ait envie d'acheter.Le 19 janvier 1919, Jules Védrines pose son avion, un Caudron G III, sur la terrasse.

L’après-guerre

Après la grande dépression qui suivit la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, les années 1950 voient la reprise.
De nombreuses opérations commerciales apparaissaient, comme la venue d'Édith Piaf, qui accepte de venir chanter en 1950 alors qu'elle est la star préférée des Français. En 1953, les Galeries Lafayette inaugurent une nouvelle conception du commerce en lançant la première d'une longue série d'expositions. En 1958 sont lancés « les 3J », des articles d'actualité et de bonne qualité mis en vente à des prix exceptionnellement bas pendant trois jours.
Entre 1952 et 1956, les premiers escalators sont installés, les halls intérieurs sont supprimés et deux étages sont ajoutés.

Des années 1960 à 2000

En 1969, un nouveau magasin, réservé à la mode masculine, est construit de l'autre côté de la rue de Mogador.
Les Galeries Lafayette s'imposent comme un acteur important dans la création et révèlent à chaque saison de nouveaux talents en mettant à leur disposition de petites boutiques dans le magasin. C'est le cas de Daniel Hechter, Pierre Cardin, Cacharel, Yves Saint Laurent, entre autres.
En 1974, on démonte l'escalier d'honneur et, en 1984, le rez-de-chaussée central est modifié afin d'ouvrir des boutiques de prestige.
À partir de 1975, les Galeries Lafayette Haussmann, avec leurs 47 800 m2 de surface de vente, occupent la première place française en réalisant un chiffre d'affaires supérieur à celui du Printemps, du BHV Rivoli, de la Samaritaine et du Bon Marché.
En 1980, le magasin affirme encore davantage sa vocation pour la mode en créant le Festival de la Mode qui rencontre un franc succès.

Les Galeries pendant Noël 2004.
En 1996, les Galeries Lafayette fêtent leur centième anniversaire. Pour l'occasion, quelques grandes marques rééditent un de leurs grands classiques.
En 2009, une surface de vente dédiée aux chaussures pour femmes est ouverte au 1er sous-sol, sur une superficie de 3 000 m2. Cela en fait le second plus grand magasin du monde en matière de chaussures, derrière le magasin Selfridges de Londres.
En 2010, ouvre une Bordeauxthèque, plus grande cave de Bordeaux au monde (1 500 références).
En 2012, pour le centenaire de la coupole et après son nettoyage complet, une nouvelle mise en lumières est installée, signée par l'artisteYann Kersalé.


Aujourd’hui

De nos jours, le magasin est en permanente évolution et modernisation5.
Les Chinois arrivent aujourd'hui en tête de la clientèle étrangère des Galeries Lafayette Haussmann, devançant les Américains et les Japonais .Depuis le 1 er septembre 2009, elles ont doublé leur chiffre d'affaires réalisé par la clientèle chinoise. Celle-ci, selon le magasin, achète principalement des parfums et des accessoires et affectionne tout particulièrement le luxe et le savoir-faire à la française. Pour les accueillir, le magasin a mis en place une équipe composée d'une douzaine de collaborateurs parlant mandarin et cantonais. Des plans en chinois et des trousses d'accueil spéciales ont été conçus pour faciliter la découverte du magasin par les Chinois.

En 2005 :
  • Chiffre d'affaires HT : 1 621 7 millions d'euros
  • Effectifs: 12 022
  • Nombre de magasins: 63, dont 10 affiliés
L'enseigne compte 5 magasins hors de France : Berlin, Casablanca, Dubaï, Jakarta et, depuis 2013, Pékin.

École nationale d'administration

          L'École nationale d'administration (ENA) est une grande école française créée en 1945 pour « démocratiser » l'accès à la haute fonction publique de l'État. Elle est chargée aujourd'hui d'assurer la sélection et la formation initiale et continue de hauts fonctionnaires français et internationaux, offrant à ses anciens élèves un accès aux postes de direction et d'encadrement de la fonction publique française.
         L'ENA accueille chaque année à Strasbourg 80 à 100 élèves en formation initiale auxquels il faut rajouter un tiers d'étrangers, une soixantaine d'élèves de masters et mastère spécialisé ainsi qu'une petite centaine d'élèves étrangers dans le cadre des cycles internationaux. À ces promotions, il faut ajouter des sessions courtes de formation continue à Paris. Les anciens élèves de l'école sont appelés « énarques ».
       Au cours de la V  e République, les énarques jouent un rôle central dans la vie politique française (trois présidents de la République, sept Premiers ministres, de nombreux ministres, une grande majorité de préfets, etc.).
 '

   École nationale d'administration (ENA) a été créée par l'ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 19454 par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le Général de Gaulle. Cette décision, qui devait profondément bouleverser la structure même de l'administration publique française, avait été préparée par la Mission provisoire de réforme de l'administration, placée auprès du chef du gouvernement et dirigée par Maurice Thorezvice-président du Conseil et secrétaire général du Parti communiste français.                       Après la démission du Général de Gaulle de la présidence du Conseil le 20 janvier 1946, c'est Maurice Thorez qui va réussir à mener à bien la réforme administrative et l'élaboration du statut de la fonction publique, en se préoccupant d'assurer d'abord la naissance de l'École nationale d'administration créée avant son entrée au Conseil. Michel Debré, maître des requêtes au Conseil d'État et commissaire de la République à Angers, animait cette mission de création de l'école. Il a assuré provisoirement la direction de l'école.Avant 1945, l'État n'assurait pas une formation unique pour les fonctionnaires responsables de sa haute administration. En effet, si le système du concours - considéré alors comme la seule garantie d'un recrutement impartial et fondé sur le mérite - était déjà généralisé depuis la fin du xixe siècle, chaque corps ou ministère organisait son propre concours, sans considération pour l'homogénéité de la haute fonction publique. Certains risques de corporatisme ou de népotisme en résultaient.
       En 1848 déjà, le ministre de l'Instruction publique Lazare Carnot avait eu l'idée de créer une École d'administration, chargée de la formation des administrateurs gouvernementaux. Un décret de création sera rédigé (décret du 8 mars 1848), mais l'école, installée dans l'ancien bâtiment du Collège du Plessis, sera fermée quelques mois après son inauguration, lorsque Carnot quitta son poste de ministre.
À partir de 1936 et consécutivement à l'arrivée au pouvoir du Front populaire et de son ministre de l'éducation nationale Jean Zay, l'idée de créer une unique école de sélection et de formation des hauts fonctionnaires voit à nouveau le jour. Elle se heurtera à un vote défavorable du Sénat.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux projets aux apparences similaires mais aux objectifs opposés émergent. L'École des cadres d'Uriage, créée par Vichy en 1940, a pour objectif l'instauration d'une nouvelle aristocratie2, aboutira à la création de l'ENA, des Instituts d'études politiques et du Centre de hautes études administratives3.basée sur le sens du service de l'État. S'éloignant de l'idéologie vichyste, elle sera finalement dissoute par Pierre Laval en décembre 1942. Le second projet, qui est quant à lui conduit peu après la libération par Michel Debré et Emmanuel Monick.





Roland Garros

Les Internationaux de France, ou Tournoi de Roland-Garros, ou plus simplement Roland-Garros, est un tournoi detennis sur terre battue créé en 1925 et qui se tient annuellement depuis 1928 à Paris, dans le stade Roland-Garros. Il succède au Championnat de France créé en 1891. Organisé par la Fédération française de tennis (FFT), il se déroule sur la dernière semaine de mai et la première semaine de juin. Il est l'un des quatre tournois du Grand Chelem, le deuxième dans le calendrier après l'Open d'Australie en janvier. Suivent le tournoi de Wimbledon, dernière semaine de juin et première semaine de juillet, puis l'US Open en août. Dans le monde du tennis à majorité anglophone, le tournoi est aussi connu sous le nom de French Open depuis 1968, première année de l'ère Open.
Les Internationaux de France de tennis sont le plus grand tournoi de la saison de tennis sur terre battue et le seul tournoi du Grand Chelem se disputant encore sur cette surface, depuis que l'US Open l'abandonne en 1978. Il est considéré comme le second plus prestigieux tournoi de tennis au monde après le tournoi de Wimbledon bien qu'il soit l'événement tennistique bénéficiant de la plus large audience et couverture médiatique à travers la planète. De plus, de nombreux joueurs issus de régions du globe où le tennis se joue majoritairement sur terre battue, telles l'Amérique latine ou l'Europe du Sud, voient en Roland-Garros le plus important rendez-vous de l'année. Du fait de la surface lente et des matchs en cinq sets sans jeu décisif dans la dernière manche, Roland-Garros est considéré comme le tournoi de tennis le plus difficile et exigeant physiquement.



La création des Internationaux de France

La première édition des Internationaux de France s'est tenue sur les terrains du Stade français, dans le parc de Saint-Cloud, en 1925. Après que les Quatre Mousquetaires du tennis français ont remporté la Coupe Davis en 1927, il est décidé de construire le stade Roland-Garros pour organiser la revanche. Le Stade français cède un terrain de trois hectares près de la Porte d'Auteuil avec pour seule condition qu'il porte le nom d'un de ses membres. Le nom de Roland Garros est choisi par Emile Lesieur, Président du Stade français et camarade de promotion d'HEC de Roland Garros. Licencié au Stade français, Roland-Garros était mort dix années auparavant pour la France le 5 octobre 1918 peu avant la fin de la première Guerre mondiale. Il était un aviateur célèbre pour avoir été le premier à réussir la traversée aérienne de la mer Méditerranée, en sept heures et 53 minutes. Le stade est inauguré en 1928, on ne peut parler de « tournoi de Roland-Garros » qu'à partir de 1928.

Qualifications et invitations

Qualification en double sur les courts annexes de Roland-Garros.
Les qualifications se déroulent sur quatre jours. Pour obtenir leur ticket pour le tableau final, 128 joueurs et 96 joueuses jouent la semaine avant la quinzaine de compétition. Parmi eux, il y en aura seulement douze chez les femmes et seize chez les hommes qui pourront affronter les meilleurs joueurs mondiaux. Les matchs de qualification se jouent en deux sets gagnants. Il faut remporter trois matchs pour obtenir son droit d'accès au tableau final (joueurs notés Q dans le tableau de match sur certains sites de tennis). De plus, en cas d'absence de joueurs inscrits pour le tableau final pour blessure ou maladie, les meilleurs perdants ayant accédé au 3e tour des qualifications peuvent être repêchés ( en anglais, Lucky loser, LL). Les rencontres se déroulent sur les courts annexes (no 6 à 12 et 14 à 17). Lors du dernier tour des qualifications, des matchs se déroulent sur le court no 1. Les qualifications servent de répétition générale pour les ramasseurs de balles, arbitres, cordeurs, agents de sécurité et d'entretien. En 2005, les qualifications ont attiré 16 303 visiteurs. Les organisateurs peuvent inviter jusqu'à 9 joueurs ne remplissant pas les critères de qualification (souvent mentionné commeWild Card).


duminică, 8 iunie 2014

Roberto Cavalli

Roberto Cavalli (né le 15 novembre 1940 à Florence, en Italie) est un styliste italien.

Biographie

Roberto Cavalli est né à Florence, en Toscane. Son grand-père, Giuseppe Rossi, appartenait au mouvement artistique Macchiaioli, dont les œuvres sont exposés à la Galerie Uffizi. Cavalli choisit d'étudier à l'Institut des Beaux Arts local, concentrant son travail sur l'impression textile. Alors qu'il était encore étudiant, il produisit une série d'impressions florales sur maillage qui attira l'attention de plusieurs manufactures de collants italiennes.
Au début des années 1970, il invente et brevète une technique d'impression sur cuir révolutionnaire, et commence à créer des patchworks de différents matériaux. Il présente ces techniques à Paris, et reçoit immédiatement des commandes de sous-traitance émanant de « maisons » prestigieuses tels qu'Hermès ou Cardin. À 30 ans, il présente sa première collection sous son nom au salon du Prêt-à-Porter de Paris. Il la présente également dans la Salle Blanche du Palais Pitti à Florence. Il défile ensuite à Milan avec une collection de jeans faits de denimimprimé, cuirs tressés, brocard et imprimés sauvages. Il ouvre sa première boutique en 1972 à Saint-Tropez.
En 1980, Roberto Cavalli épouse Eva Düringer, qui est demeurée sa compagne et son associée jusqu'à aujourd'hui. À Milan en 1994, Cavalli présente les premiers jeans vieillis par projection de sable à haute pression (sand-blasted). Il ouvre la même année une boutique à Saint-Barthélemy, dans les Antilles françaises, suivie d'autres à Venise et Saint-Tropez. En plus de sa collection principale, qui est vendue dans plus de 50 pays à travers le monde, Roberto Cavalli crée la ligne masculine RC Menswear ainsi qu'une ligne adressée aux ados et jeunes adultes, Just Cavalli, lancée en 1998 et comprenant aujourd'hui du prêt-à-porter masculin et féminin, des accessoires, des lunettes, des montres, des parfums, des sous-vêtements et des maillots de bain. Existe également la collection Angels & Devils, adressée aux enfants, et la collection Class Line qui comprend des sous-vêtements, chaussures, lunettes, montres et parfums. En 2002, Cavalli ouvre son premier café-store à Florence, l'habillant avec des imprimés animaux qui caractérisent son style. Suit peu après l'ouverture à Milan du Just Cavalli café à la Torre Branca et d'une autre boutique sur la Via Spiga.

Critiques

Cavalli fut critiqué en 2004 par un groupe de pression hindou, le Hindu Human Rights, lors de la commercialisation d'une ligne de sous-vêtements féminins (conçus spécialement pour les magasins Harrods) comportant des images de déesses hindoues imprimées, entre autres, sur des bikinis. Les sous-vêtements incriminés furent finalement retirés des rayons avec des excuses officielles1.
En 2014, des élèves d'une école de soufisme accusèrent Roberto Cavalli d'avoir copié un des symboles religieux de leur école, protégé par le droit d'auteur, et lui demandèrent de le retirer des produits et publicités de la ligne de produits Just Cavalli où il est sensé symboliser « la morsure du serpent » ou encore « la séduction ».







vineri, 6 iunie 2014

Hommes et femmes d'exception

1.Henri Matisse
Le peintre Matisse, qui s’assignait comme but "un art d’équilibre, de pureté et de tranquillité", disait aussi : "c’est bien plus tard qu’on se rendra compte combien ce que je fais aujourd’hui était en accord avec le futur."
Né au Cateau-Cambrésis, dans le Nord de la France, Matisse débute une carrière comme clerc d’avoué quand, "poussé par je ne sais quoi, une force", il se met à la peinture en 1890. Arrivé à Paris, il suit les cours de Gustave Moreau qui, convaincu que "la couleur doit être pensée", l’encourage à faire des copies de Corot, Vermeer, Chardin et Fragonard au Louvre, et l’intéresse aux arts de l’Islam.
Après un séjour en Bretagne où il compose avec une palette de couleurs claires (La Desserte, 1897), puis une période influencée par Cézanne (Nus dans l’atelier), dans les toiles peintes à Collioure durant l’été 1905 (La Gitane), un style s’affirme, dont les couleurs vertes et mauves, posées par larges taches sur les visages, font scandale au Salon d’automne de 1905. Matisse y apparaît, aux côtés de Derain, Vlaminck et Marquet, comme le chef de file de ceux que la critique appellera les "fauves".
Après sa découverte de Gauguin l’année suivante, Matisse s’oriente vers des couleurs en aplats et une simplification des formes, qu’il cerne d’un trait épais (LuxeLes Baigneuses à la tortue), aboutissant aux deux compositions en arabesque La Danse et La Musique (1909-1910). C’est après un voyage au Maroc (1912-1913) qu’il réduit ses plans à un langage géométrique au bord de l’abstraction (Porte-fenêtre à Collioure, 1914). Installé à Nice (1919), il travaille la richesse des couleurs sur des Odalisques, avant un voyage (1930) àTahiti et en Amérique où il reçoit commande d’une version monumentale de La Danse pour la Fondation Barnes, prélude à une nouvelle étape.
Il réalise la série des Intérieurs (1946-1948), travaille à la décoration de la chapelle de Vence (1948-1951) et termine sa vie en "dessinant dans la couleur" des séries de gouaches découpées dont celle desNus bleus (1950-1954).
2.Jules Massenet
Admis à l'âge de neuf ans au Conservatoire de Paris où il eut pour maître Ambroise Thomas, lauréat du Grand Prix de Rome avec sa cantate David Rizzio en 1863, pendant son séjour à la Villa Médicis, Jules Massenet compose un recueil de mélodies, Poèmes d'avril, un Requiem et des Suites symphoniques.
C'est en 1867 qu'il compose la Grand'Tante, opéra comique en un acte qui révèle la profondeur de son talent pour l'art lyrique. En 1873, après avoir, certes, créé aux Concerts Colonne un drame sacré, Marie-Magdeleine, son œuvre se tourne vers l'opéra avec Don César de Bazan, suivi du Roi Lahore, représenté aux quatre coins du globe, et d'Hérodiade (1881). Trois ans plus tard, l'Opéra-Comique donne Manon (19 janvier 1884), d'après le roman Manon Lescaut, qui va devenir l'un des opéras français les plus populaires après Carmen, de Bizet, représentant un type de théâtre sentimental et passionné réclamé par le public. Pour les mêmes raisons, son Werther, joué à l'Opéra de la Cour de Vienne en 1892, connaît un énorme succès.
Titulaire de la chaire de composition au Conservatoire en 1878, héritier de Gounod, assimilant certains procédés inaugurés par Wagner, le style de Massenet se caractérise par un sens naturel de la mélodie, des phrases courtes et voluptueuses, une partition vocale mordante, proche de la parole, et une instrumentation raffinée et pittoresque.
Bien qu'aujourd'hui seuls Manon et Werther soient encore représentés, Massenet composa vingt-cinq opéras, dont il faut mentionner le Cid (1885), Thaïs (1894), Sapho (1897), Le Jongleur de Notre Dame (1902) et Don Quichotte (1910).

3.Ingres
Jean Auguste Dominique Ingres, né à Montauban, fut d'abord éduqué par son père, peintre ornementiste. Élève de David à Paris dès 1797, il reçoit le prix de Rome en 1801.
Avant son départ pour l'Italie, il fait une série de portraits, parmi lesquels Napoléon, Premier Consul (1805) et la Belle Zélie qui confirme son talent. Mais présentés au Salon de 1806, les tableaux sont blâmés.
Pensionnaire à la Villa Médicis de 1806 à 1810, Ingres étudie les Primitifs et Raphaël qu'il adorera toute sa vie. Malmené en France par la critique qui crie au réalisme outrancier de son œuvre, Ingres demeure à Rome puis à Florence (1820). Enfin salué avec le Vœu de Louis XIII (1824) comme rénovateur de la tradition face à Delacroix, Ingres, membre de l'Institut (1825), ouvre son atelier rue Visconti à Paris. Mais le mauvais accueil fait au Martyre de saint Symphorien(1834, Autun) l'incite à repartir comme directeur de la Villa Médicis(1835-1841).
Il travaille à L'Odalisque à l'esclave et surtout à Stratonice (1840) qui attire une foule enthousiaste au Palais-Royal. C'est son retour définitif à Paris. Il est reçu par le roi Louis-Philippe, le duc de Luynes lui commande la décoration du château de Dampierre, on le sollicite comme portraitiste : Mme Moitessier ou l'admirable M. Bertin. Romantique du classicisme, Ingres créera dans sa vieillesse ses nus les plus éloquents : La Source (1856) ; Le Bain Turc (1863).



Le septième art

Depuis l'invention du cinéma par les frères Lumière en 1898, la France entretient un rapport privilégié avec le septième art. Mais le pays de la cinéphilie, du festival de Cannes et de la Nouvelle Vague est aussi terre de comédies, aux succès populaires, comme La Grande Vadrouille ou Intouchables et de films hybrides et osés comme The Artist, aux multiples récompenses internationales. En voici quelques illustrations.

La Grande Illusion, 1937, Jean Renoir : Un film pacifiste sur la guerre de 14-18. Jean Gabin y incarne un officier qui, cherchant à s'évader d'un camp de prisonniers, fraternise avec des hommes dont tout le sépare dans la vie civile. Tourné à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le film révèle l'engagement politique d'un des plus grands réalisateurs français.