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luni, 18 februarie 2013

Les Trois Mousquetaires

Les 3 Mousquetaires d'Alexandre Dumas Ce roman de cape et d'épée, écrit en collaboration avec Auguste Maquet a d'abord été publié en feuilleton dans Le Siècle du 14 mars au 14 juillet 1844. Puis il fut publié chez Baudry la même année. Il constitue le premier volet d'une trilogie qui comprend aussi Vingt ans après (1845) et Le Vicomte de Bragelone (1850) qui transportera les lecteurs de la régence d'Anne d'Autriche jusqu'aux premières années du règne de Louis XIV. Pour écrire ce roman, Alexandre Dumas s'est inspiré des mémoires de M. D'Artagnan, œuvre de Courtilez de Sandras (1709) Ce roman de Dumas est l'un des romans le plus traduits dans le Monde. Résumé du roman Les 67 chapitres de ce roman racontent l'histoire d'un jeune gascon, d'Artagnan, venu chercher fortune à Paris. L'action se situe en 1625, sous le règne de Louis XIII. Le jeune gascon, courageux et rusé, est muni d'une lettre de recommandation de son père pour M. de Tréville, commandant des Mousquetaires. Très vite, d'Artagnan devient l'ami de trois gentilshommes, mousquetaires du roi, Athos (comte de la Fère), Porthos (du Vallon) et Aramis (Chevalier d'Herblay). Une vieille rivalité oppose les mousquetaires du roi aux gardes du Cardinal de Richelieu. Le quatuor se constitue d'ailleurs, à la suite d'un combat victorieux contre les gardes du Cardinal. Athos, le comte de la Fère, a été ruiné par un tragique mariage avec une aventurière; Porthos, un géant, dont le véritable nom est du Vallon, est un compagnon plutôt débonnaire ; Aramis, chevalier d'Herblay, oscille, lui, constamment entre le mysticisme et amours galantes. Les quatre amis au service du couple royal vont sauver la reine Anne d'Autriche des perfides manœuvres de Richelieu. Sur une insinuation du cardinal, le roi invite la reine à porter, lors du prochain bal de la cour, les douze ferrets de diamants, qu'il lui a naguère offerts. Or celle-ci a donné la précieuse parure à son amant, le duc de Buckingham. D'Artagnan va se retrouver aux prises avec la perfide Milady de Winter, redoutable agent du cardinal, qui s'avère être aussi l'ancienne épouse d'Athos. Il va tomber également amoureux de Constance de Bonacieux, fidèle femme de chambre de la reine Anne d'Autriche. D'Artagnan et ses amis sont chargés de récupérer les bijoux en Angleterre. Ils doivent affronter les agents de Richelieu, menés par le sombre Rochefort, et surtout Milady. Poursuivis par les gardes de Richelieu, au terme d'un parcours semé d'embûches, d'Artagnan et les Trois Mousquetaires réussissent à rapporter les ferrets à la reine. Alors que les mousquetaires brillent à nouveau au siège la Rochelle, Milady, qui a commandité le meurtre de Buckingham et empoisonné Constance Bonacieux, femme de chambre de la reine et aimée de d'Artagnan, est arrêtée et exécutée. D'artagnan, réconcilié avec le cardinal de Richelieu est promu lieutenant. Athos se retire à a campagne, Porthos se marie et Aramis devient prêtre.

miercuri, 6 februarie 2013

Voltaire


François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le xviiie siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale.
Figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’Infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour la tolérance et la liberté de penser. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prend, seul et en se servant de son immense notoriété, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally).
De son immense œuvre littéraire, on lit aujourd’hui essentiellement ses contes et romans, où se concentre le meilleur de l'écrivain – la fantaisie, la finesse du trait, le bonheur de l’écriture, l’esprit du philosophe –, mais aussi les Lettres philosophiques, le Dictionnaire philosophique et sa prodigieuse correspondance, plus de 21 000 lettres retrouvées. Son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, qui firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au xviiie siècle, sont aujourd’hui largement négligées ou ignorées.
Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir, qui l’embastille et le contraint à l’exil en Angleterre ou à l’écart de Paris. En 1749, après la mort d’Émilie du Châtelet, avec laquelle il a entretenu une liaison houleuse de quinze ans, il part pour la cour de Prusse, mais, déçu dans ses espoirs de jouer un grand rôle auprès de Frédéric II à Berlin, se brouille avec lui après trois ans et quitte Berlin en 1753. Il se réfugie un peu plus tard aux Délices, près de Genève, avant d’acquérir en 1759 un domaine à Ferney, sur la frontière franco-genevoise, à l’abri des puissants. Il ne reviendra à Paris qu’en 1778, ovationné par le peuple après une absence de près de vingt-huit ans. Il y meurt à 83 ans.
Voltaire aime le confort, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère, avec le théâtre, comme l’une des formes les plus abouties de la vie en société. Soucieux de son aisance matérielle qui garantit sa liberté et son indépendance, il acquiert une fortune considérable dans des opérations spéculatives et dans la vente de ses ouvrages, ce qui lui permet de s’installer en 1759 au château de Ferney et d'y vivre sur un grand pied, tenant table et porte ouvertes. Le pèlerinage à Ferney fait partie en 1770-1775 du périple de formation de l’élite européenne éclairée. Investissant ses capitaux, il fait du village misérable de Ferney une petite ville prospère. Généreux, d'humeur gaie, il est néanmoins chicanier et parfois féroce et mesquin avec ses adversaires comme Jean-Jacques Rousseau ou Crébillon1.
Considéré par la Révolution française – avec Jean-Jacques Rousseau, son frère ennemi – comme un précurseur, il entre au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau. Célébré par la IIIe République (dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, une station de métro…), il a nourri, au xixe siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières.